Il faut passer par une opération de rempotage lorsque les plantes ont fini par puiser toutes les réserves nutritives contenues dans le terreau. En changeant le pot, vous renouvelez par la même occasion les éléments nutritifs qui assurent le développement et la croissance des plantes. 

Quand rempoter vos plantes ?

Lorsque vous remarquez l’une des caractéristiques décrites ci-après, vous devez savoir qu’il est grand temps de changer le pot de vos plantes. Ainsi, il faut rempoter quand le volume de la partie aérienne dépasse celui du pot. Si vous remarquez que la croissance de la plante est ralentie et que les organes (feuilles ou fleurs) sont petits, vous devez procéder immédiatement à un rempotage. Cette opération est de même nécessaire lorsque les racines ont complètement colonisé la motte et sortent par les trous de drainage.

Comment faire le rempotage ?

Avant tout, il faut rassembler le matériel nécessaire : le nouveau pot, les graviers, le compost, le transplantoir, un arrosoir, le sable, la terre de bruyère si besoin. Vous devez, après, remplir le nouveau pot avec le mélange adapté à la plante. Vous dépotez après la plante en tapotant le fond de son pot tout en tirant doucement sur la base de la tige. Une fois dehors, vous démêlez les racines et vous placez directement la plante au centre du nouveau pot. Il suffit ensuite de recouvrir votre plante par le mélange de terre, puis arroser.

Qu’en est-il du surfaçage ?

Si vous avez de grandes plantes qui sont difficiles à remporter, vous pouvez tout simplement effectuer un surfaçage. Cette méthode consiste au renouvèlement de la partie du terreau (situé en surface) qui ne contient que peu d’éléments nutritifs. Il est conseillé de surfacer les plantes volumineuses, difficiles à dépoter telles que les ficus, les palmiers, les philodendrons… À l’aide d’une griffe, vous grattez la surface de la motte et vous enlevez autant que possible l’ancien mélange tout en préservant la racine. Vous n’avez plus qu’à remplir le pot par un nouveau mélange.