Si quand on pense parquet massif, que l’on n’a pas le budget pour acheter du parquet en bois exotique, on envisage généralement le chêne ou le pin comme essence, on trouve pourtant une essence que l’on pourrait qualifier d’intermédiaire en terme de prix et qui cumule autant de qualités que le chêne, le châtaignier.
Pourquoi le châtaignier donc ? Parce que c’est une essence assez fréquente que l’on retrouve dans nombre de régions françaises, si le châtaignier a pu souffrir d’un oubli relatif il est désormais en train de repartir à la conquête de nos maisons ! Dans nombre de régions on trouvera même des scieries locales qui proposent du parquet en châtaignier, un choix qui a l’avantage de supprimer le transport, les intermédiaires et d’aller dans le sens d’un impact environnemental (et budgétaire) moindre ! Découvrez par exemple la scierie SPVFR qui propose, au cœur du Périgord, des parquets en châtaignier, chêne et pin locaux.
Et donc ? Mécaniquement et chimiquement le châtaignier a quelques arguments à faire valoir. Sa densité, sa dureté sont pratiquement équivalentes à celle du chêne, de ce point de vue il est considéré comme aussi durable. Sa richesse en tanin lui confère aussi une bonne résistance aux insectes, aux UV et aux ravages du temps. Si le châtaignier n’est pas spécialement sensible à l’humidité, cette même richesse en tanin crée une réaction de brunissement au contact de l’eau, il est à éviter dans une pièce d’eau par exemple (à moins de stratifier).
La stabilité dimensionnelle du châtaignier permet aussi de l’envisager pour une pose en parquet flottant, y compris avec des lattes en bois massifs pour peu qu’elles ne soient pas d’une trop grande largeur.