Les plantes carnivores suscitent l’attention : ces végétaux fascinent petits et grands de par leurs spécificités, leur entretien, leur nature… Or, depuis quelque temps, ces espèces sont disponibles dans la plupart des jardineries. Pour les cultiver chez soi, il vaut mieux avoir certaines notions.
Avant de planter une plante carnivore
Les plantes carnivores sont réputées pour être très délicates. Cette espèce se plante durant le printemps. Avant de les mettre en terre, les feuilles et leur dessous doivent faire l’objet d’un constat minutieux. Cela est fait dans le but d’éviter la présence d’éventuels parasites. La dionée a des feuilles noires quand leur piège a déjà servi. Les meilleures à planter sont celles avec un feuillage brillant. Ces plantes préfèrent également le soleil, à part le népenthès.
Les conditions de plantation
Pour se développer de façon optimale, les plantes carnivores préfèrent les terreaux composés de 2/3 de tourbe blonde et de 1/3 de perlite. Le népenthès se plaît mieux avec de la sphaigne, des fibres de coco, de l’écorce de pin et de la tourbe. Toutes ces espèces poussent mieux dans les sols avec le moins de nutriments, mais tout en étant humides. Cette composition assez acide est à associer avec beaucoup de soleil. Chaque pied doit être planté séparément afin d’éviter d’éventuelles complications.
L’entretien
A cause de la pauvreté de leur sol de plantation, les plantes carnivores développent des pièges pour se nourrir. Ces espèces sont à mettre dans des pots à fond percé. Après la mise en terre, chaque plant doit être arrosé et exposé au soleil. Il doit toujours y avoir de l’eau dans la coupelle et il ne faut ne jamais laisser le terreau sec. Cet élément vital ne doit pas comporter de calcaire, d’où la nécessité d’utiliser de l’eau de pluie ou de l’eau osmosée. Par ailleurs, l’usage d’engrais est fortement déconseillé.